mercredi 25 mai 2011

Retour


Ai soudain
Compris
Ou non
Lentement
Le retour
D’une flamme

Ai eu le geste
Mimétique
De la présence
Fougue
Dénuée,
Quoique…
D’aplomb
Je mente
Sans pouvoir
Le dire

Suis
Au milieu
De l’épars
Ainsi qu’un grésil
Immense

Qui ondoie
Fissure
La peau
Et l’oreille
Sculpture aurale

La terre,
Toujours là,
Enceinte
D’une plaie

Une flamme sèche
Comme un soir
Au matin
Qui jamais
Ne commence
Ni ne finit

21 v 2011

mardi 17 mai 2011

Tellement de choses

Tellement de choses à dire qui naissent, s’ébauchent mais demeurent. Manque parfois le temps ou encore le désir, cette dilatation subtile qui ouvre l’espace de l’écriture, la pénombre d’un soir généralement. Il faut créer ce temps et ce désir, il faut créer ce sang.