jeudi 30 avril 2009
lundi 20 avril 2009
Violence
And when we kiss we speak as one
With a single breath this world is gone
New Order, Everyone everywhere
Ne me reste plus
Que le poing
L’entaille
Car j’ai perdu le voile
Le souffle et l’éclat
De la voix qui s’ébat
19 iv 2009
With a single breath this world is gone
New Order, Everyone everywhere
Ne me reste plus
Que le poing
L’entaille
Car j’ai perdu le voile
Le souffle et l’éclat
De la voix qui s’ébat
19 iv 2009
dimanche 19 avril 2009
Monade
Tu es du sexe des formes rêvées, du sexe nul des formes imprécises
F. Pessoa, Le livre de l’intranquillité de Bernardo Soares
L’hiver de la peau
Sur les doigts
Me fissure
C’est une monade
Sans portes, ni fenêtres
L’anneau de ma disparition
Elle ne saigne pas
Sa voix est inodore
Ses yeux incolores
Elle gît à côté de moi
Comme un bois
Dont le vivant m’échappe
Un corps odieux
Une fuite sans issue
Sans sommeil ni saveur
Elle contracte
La promesse
Mon désespoir
19 iv 2009
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The Hope Blister - Dagger
F. Pessoa, Le livre de l’intranquillité de Bernardo Soares
L’hiver de la peau
Sur les doigts
Me fissure
C’est une monade
Sans portes, ni fenêtres
L’anneau de ma disparition
Elle ne saigne pas
Sa voix est inodore
Ses yeux incolores
Elle gît à côté de moi
Comme un bois
Dont le vivant m’échappe
Un corps odieux
Une fuite sans issue
Sans sommeil ni saveur
Elle contracte
La promesse
Mon désespoir
19 iv 2009
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The Hope Blister - Dagger
samedi 11 avril 2009
licht
Absent, ta figure se dilate au point d’emplir l'univers. Tu passes à l’état fluide qui est celui des fantômes. Présent, elle se condense ; tu atteins aux concentrations des métaux les plus lourds, de l’iridium, du mercure. Je meurs de ce poids quand il me tombe sur le cœur.
Marguerite Yourcenar, Feux
Marguerite Yourcenar, Feux
dimanche 5 avril 2009
The Womb
Tout le langage humain n’étant qu’un ensablement après le silence du désir
P. Quignard, Rhétorique spéculative
Le tour de la main
La gravité de la chair
Le grain de la peau
Qui se lève
Au doigt brumeux
Des yeux dormants
Cette chaleur
Qui m’empourpre
La gorge, et m’enserre
Le chœur qui cogne
Contre la vitre opaque
De mon propre sein
J’entends le chrême,
De la voix qui m’envahit
Du désastre, la grande voix
Qui me dévaste
Je me diminue
Au fil obscur
D’un jouir mécanique
Au pli intérieur
Qui me ferme
Comme le ressac
Sur la mère
5 avril 2009
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Noir Désir - Oublié
P. Quignard, Rhétorique spéculative
Le tour de la main
La gravité de la chair
Le grain de la peau
Qui se lève
Au doigt brumeux
Des yeux dormants
Cette chaleur
Qui m’empourpre
La gorge, et m’enserre
Le chœur qui cogne
Contre la vitre opaque
De mon propre sein
J’entends le chrême,
De la voix qui m’envahit
Du désastre, la grande voix
Qui me dévaste
Je me diminue
Au fil obscur
D’un jouir mécanique
Au pli intérieur
Qui me ferme
Comme le ressac
Sur la mère
5 avril 2009
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Noir Désir - Oublié
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