Pour K. B.
J’ai le violent désir
D’une flamme ondoyante
Comme un laurier désinvolte
Brun, glace et soyeux
Que mord la lumière
De ces yeux perpétuels
Que tisse la loi
La peau fraiche
Comme la lumière cendrée
De la lune, les joues
Débordent
J’ai le violent désir
D’éflorer la surprenante rigueur
L’origine du mouvement
Le pli céleste de la faim
Et de l’amour, évanouis
Au lieu endolori…
19-22 viii 2008