J’écris au dos
D’un étrange passé
Qui me revient
En nullité
Comme ce train
Qui s’abstient
Dans le tunnel
De ma voix
Et toujours se jettent
Les yeux éperdus
Vers l’énigme
D’une lame
Un regard, foulard
Vaguement perdu
Un sourire, déjà entendu
Qui me tient à l’aigu
Une longue évidence
Patiente qui se donne
Avec insistance, se dévoile
Insoutenable et souveraine
Une prédation soudain
Me hante comme l’incarnat
D’une faute qui se compose
Un horizon aveuglant
Peut-être une pomme
Que l’on tient au creux
Du grand Rien
9-11 v 2010
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