Désormais
que je fus
Et que
maintenant je suis
Que
le silence
Est
encore à-venir
Que
partout
Repousse
la nuit
Sans
retrait-e
Ni
hâvre
J’allonge
La
ligne du temps
Comme
un fétu
De
lumière
Pour
toucher
L’eau
tiède
La
petite blessure
Sous
l’aiguité
Juste
au-dessus
De
l’ourlet,
Cet
étrange carmin
C’est
la fatigue
Qui
me tient
Comme
un feuil
Et
me plisse
À la
béatitude
De
l’espace
C’est
à l’ouest
Que
je songe à l’orient
À
la rose, aux sables
À
la peau, à l’effroi
À
l’oubli, à la faim
À
la mort, sûre
15 iv 2012
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