La communauté des aguets
(Silence, II)
Deux singuliers
Nous sommes
Un pluriel décomposé
Avions-nous en commun
La feinte passion ?
De tous ces liens
Mon regard est laid
Ta peau est muette
Mes gestes sont blets
Tes mains sans recès
Les mots se noient
Tout au fond des bois
Dans le déluge intime
L’étoile noire de ton mutisme
D’un coup résonne l’aveu
Qu’entre nous il pleut
Le sombre aveu que tu feules
À chacun de mes vœux
23-29 février 2008
Faim
(Silence, IX)
Sans recoins
Où mâcher la faiblesse
Voiler et peindre
La certitude
Incarcéré dans la peau
Le mutisme du grand Autre
Je compte les maux
Qui me restent
Je replie le néant
Dans la carence
J’essore l’humeur
Vitreuse de nos yeux
Je suis, je crois,
Arrivé au bout
De l’ennui
Tout au fond
De l’envie
Se creuse dans mon dos
La grande absence
La terre brûlée
Face au vent
En dessous du puits
Tout au fond
Du silence
De la lie
24-26 août 2008
(Silence, II)
Deux singuliers
Nous sommes
Un pluriel décomposé
Avions-nous en commun
La feinte passion ?
De tous ces liens
Mon regard est laid
Ta peau est muette
Mes gestes sont blets
Tes mains sans recès
Les mots se noient
Tout au fond des bois
Dans le déluge intime
L’étoile noire de ton mutisme
D’un coup résonne l’aveu
Qu’entre nous il pleut
Le sombre aveu que tu feules
À chacun de mes vœux
23-29 février 2008
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Faim
(Silence, IX)
Sans recoins
Où mâcher la faiblesse
Voiler et peindre
La certitude
Incarcéré dans la peau
Le mutisme du grand Autre
Je compte les maux
Qui me restent
Je replie le néant
Dans la carence
J’essore l’humeur
Vitreuse de nos yeux
Je suis, je crois,
Arrivé au bout
De l’ennui
Tout au fond
De l’envie
Se creuse dans mon dos
La grande absence
La terre brûlée
Face au vent
En dessous du puits
Tout au fond
Du silence
De la lie
24-26 août 2008
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