mercredi 30 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
divagation
Je pense en morse, comme un iceberg, flottant dans les mers irréelles d’iroise grandeur.
Je suis sec ou trop humide peut-être pour décoller mes yeux des paupières de la brise qui m’assiège.
Je mange tout ce que je peux pour m’évider.
Je transite, la bouche aveugle, les yeux muets, la main fausse.
Je suis une écriture automatique.
J’essuie.
mardi 8 décembre 2009
vendredi 27 novembre 2009
mardi 24 novembre 2009
griffure
Blessure
Trait qui rougeoie
Sur une peau de craie
Respire comme une soie
Brille une douce fraie
Césure
La langue rêche
D’une ride de sang
Le défilé d’une mèche
Qui s’éteint sur une dent
Biffure
Chemin des ratures
Comme autant de traces
Cimetière des pelures
Comme autant de brasses
Ouverture
C’est le pain
De ma main
La fragile brèche
Qui m’assèche
25 X-7 XII 2007/5-17 III 2008
dimanche 22 novembre 2009
samedi 14 novembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
mercredi 21 octobre 2009
Chocolat
Mais les eaux brunes du regard
Où dort le bruit de la mer
La terre fauve au fond des yeux
A. Pieyre de Mandiargues, Fleur du Japon
Ce soir j’ai cédé
Au plaisir suffoqué
De la pâte brune
Solide comme l’agrume
Cette nuit j’ai froissé
Tant de fois ma langue
Pour mieux y céder
En fondre la gangue
Que demain j’écrirai
Les mots de ma faim
De mes yeux blanchirai
Les vestiges d’airain
Et plus tard je saurai
Peut-être nommer
La saveur brune
De cette brume
Des lèvres articuler
Son souverain délai
16-27 iii 2008
Où dort le bruit de la mer
La terre fauve au fond des yeux
A. Pieyre de Mandiargues, Fleur du Japon
Ce soir j’ai cédé
Au plaisir suffoqué
De la pâte brune
Solide comme l’agrume
Cette nuit j’ai froissé
Tant de fois ma langue
Pour mieux y céder
En fondre la gangue
Que demain j’écrirai
Les mots de ma faim
De mes yeux blanchirai
Les vestiges d’airain
Et plus tard je saurai
Peut-être nommer
La saveur brune
De cette brume
Des lèvres articuler
Son souverain délai
16-27 iii 2008
mardi 20 octobre 2009
vendredi 16 octobre 2009
dimanche 11 octobre 2009
concaténation
Mélancolie ou nostalgie, je n’arrive pas à finir des travaux d’écriture. Et voilà que j'explore l’envers de ma mémoire blogienne, tous ces billets, toutes ces bribes ébauchés, tous ces brouillons commencés, parfois oubliés, lassés par la ductile chair du temps.
*
vie en morceaux
doigts bleus
lèvres vitrifiées
[28 aout 2009]
*
Détaché
Allongé sous la pluie
Invisible des souvenirs
J’entends la musique
M’hérisser la peau
Submerger ma voix
Battre la morsure
A l'équerre
[26 aout 2009]
*
Je voudrais écrire
Comme un filet de sang
S’étale sur le sable gras
Mais le temps me boit avant.
[26 avril 2009]
*
Derrick L. Carter - While Corey Slept...
[5 février 2009]
*
L'encens de l'absence
[18 décembre 2008]
*
« On pourrait comparer la pensée à un lourd nuage qui déverse une pluie de mots » écrit Lev S. Vygotski dans Pensée et langage
[4 décembre 2008]
*
Je ne pensais pas annoncer avec le bleu précédent ce billet pour un hommage volontairement décalé aux Poilus de la Grande guerre, dont on ne cesse d'occulter les prosaïques raisons pour en exalter la grandeur d'âme de ses victimes « consentantes » nous affirme t-on doctement. La « Fleur au fusil » est encore et toujours présentée comme une évidence, qui aurait saisi le peuple, assoiffé de vengeance contre l'ennemi prussien. Il faut évidemment (re)lire les saisissants albums de Jacques Tardi Adieu Brindavoine et La fleur au fusil
[11 novembre 2008]
[28 aout 2009]
*
Détaché
Allongé sous la pluie
Invisible des souvenirs
J’entends la musique
M’hérisser la peau
Submerger ma voix
Battre la morsure
A l'équerre
[26 aout 2009]
*
Je voudrais écrire
Comme un filet de sang
S’étale sur le sable gras
Mais le temps me boit avant.
[26 avril 2009]
*
Derrick L. Carter - While Corey Slept...
[5 février 2009]
*
L'encens de l'absence
[18 décembre 2008]
*
« On pourrait comparer la pensée à un lourd nuage qui déverse une pluie de mots » écrit Lev S. Vygotski dans Pensée et langage
[4 décembre 2008]
*
Je ne pensais pas annoncer avec le bleu précédent ce billet pour un hommage volontairement décalé aux Poilus de la Grande guerre, dont on ne cesse d'occulter les prosaïques raisons pour en exalter la grandeur d'âme de ses victimes « consentantes » nous affirme t-on doctement. La « Fleur au fusil » est encore et toujours présentée comme une évidence, qui aurait saisi le peuple, assoiffé de vengeance contre l'ennemi prussien. Il faut évidemment (re)lire les saisissants albums de Jacques Tardi Adieu Brindavoine et La fleur au fusil
[11 novembre 2008]
samedi 10 octobre 2009
Quand
Quand je tourne
Au coin de la bouche
J’entends à nouveau
La caresse
La chute des seins
Le creux qui vient
Nu comme l’épaule
Le pli de l’amende
La voix du sang
Perpendiculaire
Avide du souffle
Chaud des paupières
Dont bruit le fard
Je dévore ses lèvres
Quand je pose les mains
Tout autour de tes yeux
J’ai oublié
Debout, je rêve
Sous la pluie horizontale
De grands regards
Où je m’évade et me tais
8-10 x 2009
mardi 29 septembre 2009
La vie qui va avec
La poésie est pratique en ce moment. Elle s’enroule sur mes yeux, comme une écharpe qui se tord au vent. C’est une brume, qui m’exprime, me ravit et m’exalte. C'est un rivage dont j’ignore le sable, un goût dont j’ai perdu la trace. Quelque chose qui me manque, terriblement, comme un triangle sous la peau, un œil noir.
mardi 22 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
lundi 14 septembre 2009
Anneau
Je le tiens
En son centre
Évidé comme l'été
Il glisse
Se digitalise
Résiste
Et m'enserre
C'est un martyr
Fétiche d'argent
Un nœud vide
Qui m'occupe
Et me lie
Au temps
Celui qui creuse
La peau et la voix
Qui me fige et m'écarte
12 IX 2009
Kate Bush - A Coral Room
En son centre
Évidé comme l'été
Il glisse
Se digitalise
Résiste
Et m'enserre
C'est un martyr
Fétiche d'argent
Un nœud vide
Qui m'occupe
Et me lie
Au temps
Celui qui creuse
La peau et la voix
Qui me fige et m'écarte
12 IX 2009
Kate Bush - A Coral Room
lundi 7 septembre 2009
mouvement
une certaine idée de l’infini
Faithless - Blissy's Groove
Nous sommes corps à corps nous sommes terre-à-terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limite
P. Eluard, Notre mouvement
Nous sommes corps à corps nous sommes terre-à-terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limite
P. Eluard, Notre mouvement
samedi 5 septembre 2009
mercredi 2 septembre 2009
Dispersion
Fields of fire that passed the train
The sky is victorious but here comes the rain
Friday is taking me home again,
And I’ve nothing but you on my mind.
Faithless, Crazy English Summer
Le crépuscule est jaune
La terre a dissous
La lumière, rougeoie
Dans les hauts murs
Qui me suivent
Reste le vent
Le grand souffle
De mes nuages
Transparents
La nuit est grise
Et m’enveloppe
De son bruit
Elle me disperse
Me jette aux quatre
Roses du vent
Du marbre au sable
Je suis passé
Du sang à la sécheresse
À la petite éternité
D’une peau épuisée
Rongée par ses ombres
Jaune est la nuit,
Gris le crépuscule
Et court entre eux
Le sang vermeil
Et sinueux
31 viii-1 ix 2009
Faithless - Evergreen
The sky is victorious but here comes the rain
Friday is taking me home again,
And I’ve nothing but you on my mind.
Faithless, Crazy English Summer
Le crépuscule est jaune
La terre a dissous
La lumière, rougeoie
Dans les hauts murs
Qui me suivent
Reste le vent
Le grand souffle
De mes nuages
Transparents
La nuit est grise
Et m’enveloppe
De son bruit
Elle me disperse
Me jette aux quatre
Roses du vent
Du marbre au sable
Je suis passé
Du sang à la sécheresse
À la petite éternité
D’une peau épuisée
Rongée par ses ombres
Jaune est la nuit,
Gris le crépuscule
Et court entre eux
Le sang vermeil
Et sinueux
31 viii-1 ix 2009
Faithless - Evergreen
lundi 31 août 2009
Eau
J'entends la mer
Dans une ville
Qui ne me connait pas
Je vois les vagues
Lentement submerger
L'iris froid
Je sens mes doigts
Rugueux, battre
La morsure d'un cœur
J'imagine l'abstrait
Mouvement d'un corps
Qui ondoie
Je goute le clapotis
Ductile d'une peau
Au grain qui m'echappe
J'hume le coquillage
Sable et sel
Des lèvres peintes
J'ouie le soleil
Qui se dilue
Sous mes pas
Dans la prune
Du crépuscule
30 VIII 2009
Dans une ville
Qui ne me connait pas
Je vois les vagues
Lentement submerger
L'iris froid
Je sens mes doigts
Rugueux, battre
La morsure d'un cœur
J'imagine l'abstrait
Mouvement d'un corps
Qui ondoie
Je goute le clapotis
Ductile d'une peau
Au grain qui m'echappe
J'hume le coquillage
Sable et sel
Des lèvres peintes
J'ouie le soleil
Qui se dilue
Sous mes pas
Dans la prune
Du crépuscule
30 VIII 2009
mercredi 26 août 2009
Divagation
Peter Gabriel - Mercy Street
Vie éparse
Doigts bleus
Lèvres vitreuses
Yeux noirs
Trop grands
Nantes, fin d’été
Triomphant
Chaleur blanche
Balayée, étendue
Par le vent
Fils de musique
Qui, doucement
S’étirent
Au plus lourd
Silence
Je sens
Le nœud
De l’attente
Étreindre
Mon regard
Quoique je sois
Banal, bien que
Le relief
Soie intérieure
De grandes vagues
Les plissements
Dune, lame
…
25-26 viii 2009
mardi 25 août 2009
Ce hideux tourment
« Nous ne nous tenons jamais au présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé, pour l’arrêter comme trop prompt : si imprudents, que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui ne sont plus rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent, d’ordinaire, nous blesse. Nous le cachons à notre vue, parce qu’il nous afflige ; et s’il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance, pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver. Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »
samedi 22 août 2009
vendredi 21 août 2009
vendredi 24 juillet 2009
Glisse
Comme mon regard
Plisse les lèvres
La peau est mate
Sourde à la neige
Découpée en vasques
Par le tissu étroit
La peau est sans visage
Une lampe de sable
Qui s’égrène
À la lumière
Sombre et sucrée
Qui inonde mon palais
Ce lait amer
Un réglisse imaginaire
24 v 2009
Plisse les lèvres
La peau est mate
Sourde à la neige
Découpée en vasques
Par le tissu étroit
La peau est sans visage
Une lampe de sable
Qui s’égrène
À la lumière
Sombre et sucrée
Qui inonde mon palais
Ce lait amer
Un réglisse imaginaire
24 v 2009
mercredi 15 juillet 2009
A la longue
Je suis la corde
Qui m’enlace
Ventre et poignet
Je compte la brulure
Qui m’enlace
Ventre et poignet
Je compte la brulure
Qui se traîne
Sur la peau de chair
Je sens le souffle
Du corps rauque
Qui s’incurve
J’entends la voix
Lointaine des beautés
Qui me lassent
Je ferme les doigts
Sur la laine rude
Qui me noie
25-26 mai 2008
Du corps rauque
Qui s’incurve
J’entends la voix
Lointaine des beautés
Qui me lassent
Je ferme les doigts
Sur la laine rude
Qui me noie
25-26 mai 2008
mardi 14 juillet 2009
vendredi 26 juin 2009
Notte
Et nous faisons l’amour
Dominique A, Le commerce de l’eau
Dominique A, Le commerce de l’eau
Deux doigts sur le fer
Les mêmes sur les lèvres
Puis vint la pluie
Qui me froisse
Et avant
La peau nue
Étendue sur le drap
Comme une nappe
Plus tard, le soupir,
Le sommeil et l’attente
Le triangle de l’eau
Les yeux blancs
Le sexe à la main
Toujours la lumière
Jaune, qui mord
Le sable, le sel
J’entends le son
La bouche, le cri
L’effroi
26 vi 2009
Vivaldi - Nulla in mundo pax sincera (RV 630)
Paume
Commissure
Qui me fend
Pli vestigial
Vaste soupir
Qui se dessine
Et se dissipe
Entre le cœur
Et la voix
Rêver
La paume
Au creux
Essentiel
Appliquer
Les doigts
Au bord
Du vide
Remplir
Les mains
Du poids
De l’avenir
Vivre
À l’arythmie
Des aiguilles
Qui tendent
Mes lèvres
Suspendu au nœud
De l’éternité
Des cendres
Suis la glace
24-29 vi 2009
Recoil - Allelujah
samedi 20 juin 2009
Grisé
Dans le ventre
De mon sommeil
Pèse soudain
Le pouls grisé
D’un astre mort
L’étrange lambeau
D’une terre sèche
Qui se désagrège
Comme une résine
Sucrée, irradie
La chaleur rouge
La chair qui scintille
Dans le fardeau,
Intérieur, le for
De mon sommeil
20-29 vi 2009
dimanche 14 juin 2009
Abstrait
Dominique A - Rouvrir
Où donc je suis
Absent ou pendu
Avec ce frisson
Un sang d’effroi
Je glisse dans les rues
Et compte le temps
Le dos de mon passé
Qui me sépare de lui
Ma vie est abstraite
Derrière une vitre
Retenu au temps
Qui m’écoule
Une faille qui me clôt
S’enroule sur les lèvres
Au silence et à l’envie
Une glace me brûle
Le regard et la peau
Alcaline qui se jette
Violente au néant
9-29 vi 2009
Avec ce frisson
Un sang d’effroi
Je glisse dans les rues
Et compte le temps
Le dos de mon passé
Qui me sépare de lui
Ma vie est abstraite
Derrière une vitre
Retenu au temps
Qui m’écoule
Une faille qui me clôt
S’enroule sur les lèvres
Au silence et à l’envie
Une glace me brûle
Le regard et la peau
Alcaline qui se jette
Violente au néant
9-29 vi 2009
lundi 8 juin 2009
Sceau (1 & 2)
I
Tâche brune
Comme la prune
Tu es le grain
Le munificent raisin
L’âtre brun
Tu es le calme et l’essence
L’oubli vertigineux
Le repos et l’affable
Le galbe fastueux
L’angoisse palpable
Le sceau blême
De mon carême
28-31 III 2008
II
Qu’est-ce que cette chose affamée, au-delà même du désir ?
A. Ernaux, Se perdre
C’est une pomme ou une poire
Une fraction d’éternité
Qui fond sans se perdre
Dans la paume de ma faim
C’est le galbe mûr et blanc
Un étang plein de passion
L’ivraie de mon sépulcre
Le fruit gorgé d’ivresse
C’est la volupté carnée
La chaleur de l’effroi
L’étourdissante étrave
De mon tumescent regard
3-4 IV 2008
New Order - Elegia
Tâche brune
Comme la prune
Tu es le grain
Le munificent raisin
L’âtre brun
Tu es le calme et l’essence
L’oubli vertigineux
Le repos et l’affable
Le galbe fastueux
L’angoisse palpable
Le sceau blême
De mon carême
28-31 III 2008
II
Qu’est-ce que cette chose affamée, au-delà même du désir ?
A. Ernaux, Se perdre
C’est une pomme ou une poire
Une fraction d’éternité
Qui fond sans se perdre
Dans la paume de ma faim
C’est le galbe mûr et blanc
Un étang plein de passion
L’ivraie de mon sépulcre
Le fruit gorgé d’ivresse
C’est la volupté carnée
La chaleur de l’effroi
L’étourdissante étrave
De mon tumescent regard
3-4 IV 2008
New Order - Elegia
dimanche 17 mai 2009
disorder
Épuisement
Je me suis tu
Au milieu du silence
Puisque désormais
Où s’enfuit le néant
J’attends et je mens
Je suis nu
Me démets et m’étends
De mon impuissance
En rectangle, en rond
En carré et en triangle
Je cherche dans la nuit
Du sommeil le sépulcre
La dissolution du temps
La fin du carême
16-18 v 2009
Joy Division - Komakino
Au milieu du silence
Puisque désormais
Où s’enfuit le néant
J’attends et je mens
Je suis nu
Me démets et m’étends
De mon impuissance
En rectangle, en rond
En carré et en triangle
Je cherche dans la nuit
Du sommeil le sépulcre
La dissolution du temps
La fin du carême
16-18 v 2009
Joy Division - Komakino
dimanche 3 mai 2009
Deuil (Silence, XII)
Le temps, le temps
A pu faire d’une flamme
Une pierre qui dort debout
Guillevic, Terraqué
Tu dois disparaître
Quitter cette grève
Où tu t’assèches
Tu dois t’endeuiller
Un sucre dans le silence
D’un corps gisant
Tu dois écorcer
De la sphinge
La peau blafarde
Tu dois évider
Le sang de la peau
Jusqu’à la mutité
Car tu es l’église
Invisible, la craie
Qui assèche mon vin
Monde, œil
Orbite de l’astre
Vivant
2-3 v 2009
The Divine Comedy - Eye Of The Needle
Une pierre qui dort debout
Guillevic, Terraqué
Tu dois disparaître
Quitter cette grève
Où tu t’assèches
Tu dois t’endeuiller
Un sucre dans le silence
D’un corps gisant
Tu dois écorcer
De la sphinge
La peau blafarde
Tu dois évider
Le sang de la peau
Jusqu’à la mutité
Car tu es l’église
Invisible, la craie
Qui assèche mon vin
Monde, œil
Orbite de l’astre
Vivant
2-3 v 2009
The Divine Comedy - Eye Of The Needle
jeudi 30 avril 2009
lundi 20 avril 2009
Violence
And when we kiss we speak as one
With a single breath this world is gone
New Order, Everyone everywhere
Ne me reste plus
Que le poing
L’entaille
Car j’ai perdu le voile
Le souffle et l’éclat
De la voix qui s’ébat
19 iv 2009
With a single breath this world is gone
New Order, Everyone everywhere
Ne me reste plus
Que le poing
L’entaille
Car j’ai perdu le voile
Le souffle et l’éclat
De la voix qui s’ébat
19 iv 2009
dimanche 19 avril 2009
Monade
Tu es du sexe des formes rêvées, du sexe nul des formes imprécises
F. Pessoa, Le livre de l’intranquillité de Bernardo Soares
L’hiver de la peau
Sur les doigts
Me fissure
C’est une monade
Sans portes, ni fenêtres
L’anneau de ma disparition
Elle ne saigne pas
Sa voix est inodore
Ses yeux incolores
Elle gît à côté de moi
Comme un bois
Dont le vivant m’échappe
Un corps odieux
Une fuite sans issue
Sans sommeil ni saveur
Elle contracte
La promesse
Mon désespoir
19 iv 2009
----------------
The Hope Blister - Dagger
F. Pessoa, Le livre de l’intranquillité de Bernardo Soares
L’hiver de la peau
Sur les doigts
Me fissure
C’est une monade
Sans portes, ni fenêtres
L’anneau de ma disparition
Elle ne saigne pas
Sa voix est inodore
Ses yeux incolores
Elle gît à côté de moi
Comme un bois
Dont le vivant m’échappe
Un corps odieux
Une fuite sans issue
Sans sommeil ni saveur
Elle contracte
La promesse
Mon désespoir
19 iv 2009
----------------
The Hope Blister - Dagger
Inscription à :
Articles (Atom)