De sa peau
Je suis
Une pierre
Peut-être
Je suis
Une pierre
Peut-être
L’améthyste
De son aura
Insomniaque
Du sommeil
J’entends
Les plis intérieurs
De mon corps
J’écoute
Le douloureux respir
Une même vague
Qui se bat
Contre le visage
Assis
Dans le silence
Où percolent
Les mots
La nuit me ploie
Dévaste la faim
Et se hâte
Me laissant
Au rivage
Des draps
Qui me saignent
Puisque
Je songe
À cette corolle
Que souvent
Je dévore
Sortant bruyamment
De mon rêve
Pour la manger
Tout à fait
Mais d’avoir
Écrié le tourment
N’apaise pas
Mon angoisse
Buvard
De l’onirie
Elle me boit
Jusqu’au lit
15 v 2012
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