Je vois se finir la terre
J.–L. Murat, Démariés (Taormina)
J.–L. Murat, Démariés (Taormina)
Ma main flotte
Au-dessus de l’océan
Moite d’un désir rare
Elle est lourde
Comme un nuage
Affaibli de son exil
C’est elle qui porte
Le poids du regard
La mousse, le sel
Et sang noir
Car je suis les larmes
La démence électrique
La mantille réglisse
Du néant qui s’efface
Le temps nu
Qui me noie
Au firmament
De l’aréole triste
Je ne suis
Qu’un fil
Qui me pique
4-6 fév. 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire